Avant tout, Ne perds pas espoir !
Tu es concerné par une douleur aiguë qui tarde à partir ?
Tu vis dans la douleur chronique depuis quelques temps déjà ?
Dans cet article, je t’explique comment j’ai vécu l’arrivée de la douleur chronique dans mon corps, ce qu’elle a engendré chez moi, ce que j’aurais pu faire bien avant si j’avais été épaulée dès le début, des conseils et des liens intéressants pour poursuivre tes recherches en fin d’article.
Quand la douleur aiguë devient chronique
Petit rappel sur la différence entre la douleur aiguë et la douleur chronique:
✔ La douleur aiguë est une douleur qui n’est que de courte durée.
✘ La douleur chronique est une douleur qui dure plus de 3mois, c’est une douleur qui va se poursuivre même après guérison de la zone qui était atteinte.
Une spirale infernale
Pour imager, l’arrivée de la douleur chronique c’est comme la tornade sur la photo plus haut.
- On se retrouve embarqué dans un tourbillon (je parle plus bas du « cercle vicieux » des douleurs chroniques)
- La douleur prend tellement de place qu’elle va se retrouver au centre de notre attention.
- Comme elle tourbillonne sans arrêt, elle gagne en puissance.
- Et plus elle est puissante, plus elle risque de créer des dégâts au-delà de là où elle se trouve.
A ce stade, tu peux déjà faire le constat suivant:
Agir le plus tôt possible c’est se donner les moyens de faire ralentir voire de diminuer la douleur afin d’éviter qu’elle ne prenne trop de place !
Mais si rien n’est mis en place…
Le corps devient hypersensible
Comme le cerveau envoie des messages de défaillance en continu, il va y rajouter des douleurs réelles (et j’insiste bien sur ce mot !) de plus en plus fortes pour avertir que quelque chose ne va pas du tout.
➥ Le corps n’a alors plus beaucoup de répit pour tenter de récupérer, ce qui va l’épuiser rapidement !
C’est comme un tableau de bord de voiture dont tous les voyants s’allument en même temps avec une distribution de carburant, d’air, d’électricité, etc qui dysfonctionne.
➥ Le véhicule ne va plus démarrer comme il faut, perte de puissance, des à-coups désagréables dans la conduite, des bruits parasites sans arrêt. Tu ne te sens plus en sécurité quand tu conduis donc tu ralentis, les peurs apparaissent et tu finis par ne plus vouloir conduire.
C’est exactement ce qui se produit dans notre corps quand le cerveau ne distribue plus ce qu’il faut là où il le faut et dans le bon dosage.
Et là, tu peux te rassurer sur le fait que :
✘ Non ! Ta douleur n’est pas juste « dans ta tête » comme tu l’as sûrement déjà entendu !
➥ Elle est bien réelle et présente dans ton corps.
✔ Tu sais à présent que le cerveau joue lui aussi un rôle important dans ton état actuel et qu’il serait bien de s’en occuper pour l’aider à stopper les messages d’erreur.
Pourquoi c’est si dur à vivre au quotidien ?
Avoir des douleurs chroniques c’est un bouleversement dans nos habitudes et dans notre fonctionnement :
– Au quotidien car on se retrouve en incapacité face à des tâches qui nous semblaient auparavant « simples ». Les projets sont limités voire repoussés ou annulés.
– Dans la relation aux autres, car on se sent souvent incompris, notamment face aux personnes qui nous apprécient et qui tentent de nous aider maladroitement.
– En soi, car la fatigue physique et la fatigue mentale vont limiter notre capacité à raisonner, à voir des solutions, il devient difficile même d’envisager de bouger.
Bout à bout, il est logique qu’une personne souffrant de douleurs chroniques puisse se sentir totalement dépassée, en colère, anxieuse.
Ce n’est pas un état « naturel » et c’est souvent très difficile de sortir de ce cercle vicieux, même en y mettant beaucoup de bonne volonté !
Je souhaite aller mieux, par quoi commencer ?
Je ne connais pas ton parcours et ce qui a déjà été fait, pour cet article je vais reprendre mon propre cheminement médical afin de te donner une idée de comment j’ai procédé car c’est ainsi que j’ai pu ensuite agir par moi-même sur les douleurs chroniques.
Si ce n’est pas déjà fait:
→ Ne tarde pas à (re)consulter pour faire part si tu sens une douleur qui persiste et faire le point avec ton médecin, ça évite d’imaginer des scénarios catastrophiques, de faire des recherches qui vont parasiter le mental,
→ Tu peux avoir des examens médicaux nécessaires à faire pour vérifier l’évolution de la lésion/maladie et si besoin un ajustement de ta prise en charge médicale,
→ Si tu es suivi par un kinésithérapeute, ergothérapeute, … , vois ça comme une opportunité d’avoir un professionnel avec qui tu pourras échanger pour en apprendre plus sur le fonctionnement des douleurs, ce que tu peux adapter au quotidien.
➥ Si c’est un bon thérapeute, il sera ravi de t’aider à te prendre en charge toi-même au quotidien !
→ Si la douleur perdure malgré tout, qu’aucun ajustement médical n’arrive à calmer suffisamment la douleur, tout n’est pas perdu pour autant !
Au quotidien, tu peux :
✔ T’informer davantage sur les douleurs chroniques sur des sites officiels médicaux, par le biais d’associations ou de patients experts en lien avec ton ou tes pathologies.
✘ Je te déconseille à ce stade de chercher des infos au petit bonheur la chance sur internet car tu vas forcément tomber sur des contenus qui vont te faire plus peur qu’autre chose. J’ai fait cette erreur-là au départ, ce qui m’a rajouté des angoisses inutiles sur lesquelles j’ai dû travailler pour m’en défaire.
✔ Observer et noter (si besoin) les trajets douloureux en essayant de prendre l’habitude de vérifier aussi ton moral juste avant la venue d’une « crise » ou d’un « pic douloureux » si tu y es sujet.
➥ Ca permet de voir comment ça se passe dans ton corps quand tu traverses des phases moins stables. Une information qui pourra être très utile pour piocher de manière préventive dans la « boîte à outils » que tu vas te constituer en expérimentant différentes techniques qui te conviennent.
✔ Favoriser au maximum un sommeil récupérateur. Si la qualité de tes nuits pose problème (et c’est bien souvent le cas), s’en occuper est à mettre dans tes priorités absolues.
✔ Maintenir un minimum de mouvement, d’activités x ou y.
Et là, peut-être que tu grinces de dents en te disant que c’est plus facile à dire qu’à faire ?
➥ Sache que c’est un point qui reste difficile pour moi aussi quand je démarre une nouvelle « crise de douleurs » mais qui est primordial à garder en tête et à mettre en pratique tout de même.
✘ On a vite fait de se figer, se mettre en PLS au fond du lit aux aguets du moindre signal de douleur, avec un cerveau qui crée 1000 scénarios catastrophiques et là on amplifie la spirale infernale dont je parlais plus haut !
✔ Te documenter sur les massages et les auto-massages. C’est une pratique ancestrale, présente depuis toujours dans toutes les médecines existantes car elle a des vertus juste incroyables !
Pourquoi c’est très intéressant d’utiliser les massages dans le cas des douleurs chroniques ?
• Pour calmer le système nerveux qui, tu l’as maintenant compris, est toujours en alerte !
• Pour drainer les différents tissus sous la peau (muscles, fascias, liquides) et éviter de se retrouver avec des zones du corps en tension permanente, sous forme de noeuds où plus grand chose ne circule.
• Pour maintenir un contact avec ton corps en t’offrant un moment où tu en prends soin sans le maudire de mal fonctionner, d’être défaillant et autres remarques qu’on sort X fois par jour quand on a mal.
Ton avis m’intéresse
Parce que le but de ce genre d’articles est d’ouvrir le dialogue et d’échanger sur nos propres expériences, je suis impatiente de te lire en commentaire !
★ En complément, tu peux consulter les pages concernant la sophrologie, le reiki et les massages énergétiques
J’espère que cet article t’aura apporté des pistes de réflexion et d’actions possibles.
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